Provo a riprendere un dialogo con i miei “quindici” lettori. Non scrivo da tempo, preso dapace2 altri interessi e dalla più immediata e meno paludata bacheca di facebook. Ma ho deciso di riprendere, uscendo però dalle diatribe nazionali. Il mondo infatti è sempre più un grande villaggio e i nostri amici non abitano dietro l’angolo, ma comunicano con noi con una facilità e una rapidità persino maggiori dei nostri vicini di casa.

Oggi è giornata dedicata alla pace e non vorrei lasciarla trascorrere senza almeno pensare a qualcuno che vive ogni giorno la sua assenza. La mente spazia e corre verso la Siria, la Palestina e poi Iraq, Israele, Siria, Turchia, Yemen, Darfur, Libia, Mali, Nigeria, Puntland, Repubblica Centrafricana, Repubblica Democratica del Congo, Somalia, Somaliland, Afghanistan, Birmania-Myanmar, Pakistan, Cecenia, Daghestan, Colombia, Messico. Questi sono i punti caldi elencati  nel sito http://www.guerrenelmondo.it/?page=static1258218333 , ma chi vi accede, si rende conto che c’è molto altro.

Anche Pierre mi aveva inviato qualche mese fa una documentazione molto interessante, ma a farmi decidere ci ha pensato il mio amico Justin da Bukavu (Repubblica Democratica del Congo) il 28 dicembre scorso.

“Aidez nous a faire large diffusion de cette lettre de nos mamans qui ont su exprimer la douleur qu’endurent leurs enfants.

Ir Justin Ntaboba, ambassadeur universel de la paix.”

Cartello

Chiede di diffondere una lettera delle madri congolesi che hanno saputo esprimere il dolore sopportato dai loro figli. Una lettera inviata principalmente al Presidente Obama e per conoscenza a molte altre autorità del mondo intero. È una lettera durissima e insieme implorante. Mette in luce senza tante moine, le responsabilità degli Stati Uniti e dei paesi sviluppati.

La copio in francese. E ora che ho terminato la traduzione, la aggiungo in calce.


“A Son Excellence

Mr. Barack OBAMA

Président des Etats-Unis d’Amérique

Excellence, Monsieur le Président,

Nous, Femmes Congolaise de la Diaspora, voudrions avant toute chose, vous présenter nos félicitations pour votre brillante réélection à la tête du plus puissant pays de la planète, et avons bon espoir que ce dernier mandant vous le consacrerez  aussi pour ceux qui ne fondent leur espoir de nulle part et que vous saurez être à leur écoute.


A ce jour, au 21eme Siècle,  les Congolais sont traités comme des sous-hommes : Enfants violés et sauvagement tués à coup de machette, vieillards violés, femmes violées, enterrées vivantes, femmes mutilées femmes meurtries, femmes sauvagement tuées et à qui ces criminels enfoncent des sticks de bois, des débris de verre  et du sable dans leurs parties génitales.



Monsieur le Président,

Malgré le fait que le rapport des experts des Nations Unies accuse clairement le Rwanda et ses dirigeants d’être les auteurs des crimes abominables sur les populations sans défense en République Démocratique du Congo, il se trouve encore parmi les dirigeants de votre pays, des personnalités imminentes telles que Bill Clinton, Mme Suzanne Rice, Mme Gwendell Frazer pour nier sans honte cette évidence que ces criminels du M23 sont soutenus par le Rwanda et l’Ouganda. Mr Hermann Cohen pour sa part a déjà attribue les deux provinces du Kivu au Rwanda.

Monsieur le Président,

Nous Femmes Congolaise de la Diaspora, avons analysé  très sérieusement la situation dans les pays des Grands Lacs et nous avons compris et conclus que c’est votre pays qui est à la base de nos malheurs, car comment comprendre que la grande puissance américaine, celle qui, avec ses satellites, ses écoutes, ses hélicoptères et ses avions, aidait ceux qu’on nommait ” rebelles “, mais qui, en réalité, étaient en très grande majorité des Rwandais ou des Ougandais, à localiser les prétendus ” génocidaires ” pour les liquider alors qu’il ne s’agissait que des pauvres femmes et enfants sans défense ?

Comment ne pas être révoltées par la passivité, voire par la bienveillante sollicitude des différentes Administrations Américaine dont le votre d’être complice de cette abomination et ce malgré  le fait qu’un pré rapport de l’ONU rendu public en août 2010 décrit comme un probable génocide commis en République démocratique du Congo en 1996 et 1997 ?

Comment accepter les propagandes officielles des Administrations Américaine de l’époque, qui voulait que les Hutus n’eussent que ce qu’ils méritaient et que les Tutsis exerçassent là un légitime droit de revanche ? Alors que, justement, la version officielle de l’histoire, reçue et acceptée par la communauté internationale, est fausse ? Pourquoi cette hypocrisie?

Monsieur le Président,

Une femme de votre pays ne pouvant plus supporter ces fausses propagandes américaines avait réagi et voici comment :

En effet, en 2001, Mme Cynthia McKinney, Candidate du parti écologiste aux élections présidentielles américaines de 2008, Ancienne sénatrice du parti démocrate, envoyée spéciale de Bill Clinton dans les Grands Lacs en 1997 ,écrit à George Bush :« Je viens juste de rentrer de la République Démocratique du Congo …Malheureusement ,je me vois dans l’obligation de vous informer qu’en R.D.C. ,comme en Afrique en général, des crimes se commettent, avec apparemment l’aide et le support de votre administration. Je tiens à vous dire que la politique des Etats-Unis a échoué en R.D.C….Le résultat est une politique africaine brouillonne, désordonnée, un continent à vif et la complicité des Etats-Unis dans ces crimes contre l’Humanité. …Je dois ajouter que votre échec à arrêter l’invasion illégale de la R.D.C. qu’ont mené à termes vos alliés, l’Ouganda et le Rwanda, a porté directement ces pays à commettre des crimes contre l’humanité en territoire congolais.”

“Maintenant, vous-même, vous demandez au monde qu’il ferme les yeux devant cette politique scandaleuse, alors que le monde entier sait que l’Ouganda comme le Rwanda ont attaqué militairement le territoire de la R.D.C. Et cela jusqu’à l’intérieur du pays et non pas seulement sur les frontières. Les atrocités qu’endurent quotidiennement tous les habitants de cette région sont scandaleuses. C’est la conséquence de la mauvaise politique des Etats-Unis et de l’indifférence du leadership américain. Vos alliés Rwandais et Ougandais ont rayé de la carte du Congo l’équivalent de toute la population du Danemark, voire de la Belgique. Leur rêve est de morceler le territoire congolais et d’en prendre le contrôle au profit des multinationales étrangères et les Etats-Unis qui les appuient. …Depuis plus d’un demi-siècle, le peuple congolais souffre et subit toutes sortes d’agressions. Autrefois, c’était la colonisation belge qui prétendait lui apporter la « civilisation ».

Aujourd’hui, ce sont les Etats-Unis qui prétendent l’aider à vivre en « démocratie ». Pour « civiliser » les Congolais, le roi Léopold II leur faisait couper les bras. Pour leur apporter « la démocratie », les Etats-Unis les laissent se massacrer. Derrière l’envie apparente d’apporter « la civilisation » et « la démocratie » aux Congolais, se cache le besoin récurrent de profiter des énormes richesses minières du Congo, richesses dont s’emparent des Belges et des Américains, tantôt discrètement tantôt ouvertement, depuis très longtemps. Ce sont toujours ces immenses richesses qui ont toujours attiré Européens et Américains au Congo et qui excitent tant leur convoitise et qu’ils en oublient les êtres humains qui peuplent ce pays. En 1961, les Etats-Unis avaient décidé d’assassiner le leader nationaliste congolais Patrice Lumumba parce qu’ils ne voulaient pas que les Congolais contrôlent eux-mêmes leurs richesses. En 2001, j’ai découvert que certains pays, dont les Etats-Unis et le Rwanda, ne supportaient plus Laurent –Désiré Kabila depuis qu’il avait pris la décision de se débarrasser des soldats rwandais qui occupaient son pays, en même temps qu’il changeait de partenaires miniers.

L’assassinat de Laurent –Désiré Kabila n’est pas non plus le résultat d’un hasard malencontreux. J’ai eu le temps de m’apercevoir que des réseaux politico-mafieux très puissants rodaient, comme des vautours, autour des richesses de la République démocratique du Congo avant même sa prise de pouvoir en 1997 ; ils n’ont d’ailleurs pas quitté les lieux… . Après la mort du « soldat du peuple », « Les Etats-Unis et certains pays européens continuent de surveiller de près les richesses du Congo et à fermer les yeux sur les massacres à grande échelle commis dans ce pays. Plus de 6 millions de Congolais sont morts depuis 1998, dont plus de la moitié tombée sous les balles des soldats du président rwandais Paul Kagamé, notre homme à tout faire en Afrique Centrale. A vrai dire, nous disposons de preuves suffisantes sur ce que fait le Rwanda dans cette région. Mais à ce jour, aucune sanction n’a été prise pour arrêter la guerre et le pillage des ressources naturelles en République démocratique du Congo. Lorsque, j’étais au Congrès, j’avais aidé le groupe d’experts des Nations Unies à rassembler une petite partie des preuves sur le pillage de la République démocratique du Congo : au final, le Conseil de Sécurité n’a adopté aucune sanction à l’encontre des pilleurs. La R.D.C. est toujours pillée et chaque jour, le nombre de femmes congolaises violées, torturées et tuées, augmente. Cela n’entraîne toujours pas de sanction contre les auteurs de ces atrocités…

Monsieur le Président,

Cette lettre de l’ancienne Sénatrice prouve à suffisance l’implication des Etats-Unis dans des crimes de guerre, crimes contre l’humanité et dans des crimes de génocide. Nous ne sommes plus naïves. C’est pourquoi, nous vous demandons de vous pencher,  dès réception de la présente lettre sur le sort du Congo et des Congolais en particulier au sort des femmes et enfants qui subissent les affres des agressions répétées des armées régulières du Rwanda, de l’Ouganda et du Burundi. Nous   vous en serons  infiniment reconnaissantes si vous interveniez pour faire cesser les massacres des civils innocents au sein de la République Démocratique du Congo. Car à quoi alors sert le prix Nobel de la paix qui vous avez été décerné ?

Monsieur le Président,

Nous avons  été claires : bannissons l’hypocrisie qui a servi tout au long du 20ème siècle  Mais, il nous semble, malheureusement que nous vivons dans les mêmes incertitudes de ce siècle écoulé, parce que les hommes et les femmes de votre pays tels que Bill Clinton, Hilary Clinton, Georges Bush, Dick Cheney, Donald Ramsfield, Suzanne Rice, Gwendell Frazer, Hermann Cohen, Madeleine  Albright, Colin Powell et tant d’autres que vous connaissez,  n’ont pas cherché la face de DIEU, mais au contraire, ils se sont détournés de LUIen choisissant de servir le MAL en incitant des tueurs-tutsi-rwandais del’AFDL, du RCD/Goma, du PPRD, du CNDP, du M23 et de l’ARCd’exterminer le peuple bantous du Kongo comme ce fut le cas pour les Indiens d’Amérique et des Noirs américains. Ces tueurs rwandais appliquent les lois éculées de Lynch du Ku Klux Klan en égorgeant des enfants, en mutilant sauvagement des femmes.

Comment pouvez-vous rester silencieux sur ces abominations ? Et où avez-vous mis le discours d’Abraham LINCOLN ? L’homme qui a mis  fin à l’esclavage et affranchi le peuple noir ? Cet homme providentiel avait su faire la part des choses, c’est à dire, qu’il avait le sens du sacré et de la noblesse pour l’humanité. Vous avez prêté serment sur sa Bible…vous devez alors être a la hauteur de sa grandeur d’âme et d’esprit.

C’est pourquoi nous vous demandons dès l’instant où vous recevrez cette lettre de méditer profondément sur ces 2 versets bibliques :

1. «  Et je punirai la terre de sa malice, et les méchants de leur iniquité; je mettrai fin à l’orgueil des superbes, et j’abattrai l’insolence des oppresseurs » (Esaïe 13:11).

2. « Tôt ou tard, le méchant ne demeurera point impuni; mais la race des justes sera délivrée » (Proverbes 11:21)

Tout ce que nous vous demandons, Monsieur le Président, c’est de nous prouver que vous êtes un homme épris de paix et de justice ; dans ce cas, nous vous demandons  d’aider  la République Démocratique du Congo afin de la rétablir dans ses droits les plus légitimes, à savoir la récupération de l’ensemble de son territoire, de faire pression sur les pays responsables des massacres à verser des dommages-intérêts aux familles des victimes innocentes, car elles n’ont pas d’avocat pour les y assister

Au delà, nous vous demandons de faire pression sur Kagamé et Museveni, de cesser de commettre des crimes en République Démocratique du Congo.

Pour  Nous, Femmes Congolaises de la Diaspora, les dirigeants  du Rwanda, de l’Ouganda et de Burundi sont des menaces à la paix et à la sécurité internationale  et nous ne comprenons pas comment vos Administrations successives ont pu recevoir à la Maison Blanche des hommes ayant les mains tachées de sang ?

En tout cas, Nous Femmes Congolaises de la diaspora ne laisseront pas ces crimes impunis, même nos générations futures demanderont des comptes pour que justice et dédommagement soient faits à la République Démocratique du Congo et au Peuple Congolais.

Nous considérons également que l’armée régulière du Rwanda, l’armée régulière de l’Ouganda ainsi que l’armée régulière du Burundi comme étant des “forces négatives” occupant illégalement notre pays,  causant la mort et la désolation au sein des populations congolaises au même titre que le M23 et autres FDLR, interhamwe,  Mai-mai,  les Mbororo et d’autres groupuscules criminels qui sèment la mort et la désolation au Congo.

Un jour après la 2ème guerre mondiale, la Communauté Internationale avait dit ceci : “plus jamais ça”, aujourd’hui cette même Communauté Internationale agit envers les nations du sud en l’occurrence la RDC, pire que les nazis, où allons nous ? Où est la justice, la démocratie ?

Le Rwanda n’a pas de place au sein du Conseil de Sécurité  des Nations Unies: Tous les dirigeants rwandais et ougandais, y compris Kagamé et Museveni, devrons être traînés devant la Cour Pénal Internationale comme des criminels de droit commun pour des crimes de guerre, crimes contre l’humanité et crimes de génocide. Vous avez le pouvoir de le faire car c’est la mission que DIEU vous a confiée.

Monsieur  le Président,

nous croyons vous avoir dit ce que nous pensons dans le plus profond de nous même car, nous sommes persuadées que c’est à vous qu’est donné  la mission du bonheur de l’humanité, de part la place et le rôle que vous occupez dans le monde d’aujourd’hui.

De ce qui précède, Nous sollicitons auprès votre bienveillante Personne une audience pour vous exprimer de vive voix notre détresse et notre indignation.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos déférents hommages.

Londres, le 14 décembre 2012

Pour les Femmes Congolaise de la Diaspora,

Marie-Christine BALANGA

Difficile, dopo la lettura di queste parole, coltivare la speranza. Ma non possiamo nemmeno perderla del tutto. L’incitamento verso l’impegno più o meno diretto viene anche da parole come queste:

pace messaggio 2013

“La pace non è un sogno, non è un’utopia: è possibile. I nostri occhi devono vedere più in profondità, sotto la superficie delle apparenze e dei fenomeni, per scorgere una realtà positiva che esiste nei cuori, perché ogni uomo è creato ad immagine di Dio e chiamato a crescere, contribuendo all’edificazione di un mondo nuovo.” (Benedetto XVI)

Insomma, tocca a noi!


Traduzione

“Sua Eccellenza, Signor Barack Obama

Presidente degli Stati Uniti d’America

Eccellenza, Presidente,

Noi, le donne della diaspora congolese vorremmo in primo luogo, presentare le nostre congratulazioni per la sua brillante rielezione alla testa dei paesi più potenti del mondo, e ci auguriamo che dedicherà questo ultimo mandato anche a favore di coloro che non hanno nulla su cui fondare la loro speranza e saprà ascoltarli.

Oggi, nel 21 ° secolo, i congolesi sono trattati come esseri subumani: Bambini violentati e brutalmente uccisi a colpi di machete, vecchie violentate, donne violentate, sepolte vive, donne mutilate, donne maltrattate, donne selvaggiamente assassinate alle quali questi criminali introducono bastoni di legno, vetri rotti e sabbia nei loro genitali.

Signor Presidente,

Nonostante il fatto che la relazione degli esperti delle Nazioni Unite accusi chiaramente il Rwanda e i suoi dirigenti di essere gli autori di crimini efferati sulle popolazioni indifese nella Repubblica Democratica del Congo, vi sono ancora tra i leader del suo paese, personaggi eminenti come Bill Clinton, Suzanne Rice, la signora Frazer Gwendell  che senza provare vergogna negano il fatto evidente che questi criminali dell’M23 sono coperti da Ruanda e Uganda. Hermann Cohen, da parte sua, ha già assegnato le due province del Kivu al Ruanda.

Signor Presidente,

Noi donne congolesi della diaspora, abbiamo seriamente analizzato la situazione nei paesi dei Grandi Laghi e abbiamo capito e concluso che è il suo paese alla radice dei nostri problemi, perché come si si fa a credere che la grande potenza americana, essa che, con i suoi satelliti, i suoi servizi segreti, elicotteri e aerei, continuava ad aiutare quelli definiti “ribelli”, ma che in realtà si sono rivelati nettamente ruandesi o ugandesi, con lo scopo di localizzare i presunti “autori del genocidio” per eliminarli quando invece si trattava solo di povere donne e bambini indifesi?.

Come non ribellarsi di fronte alla passività o alla benevola sollecitudine delle varie amministrazioni americane non esclusa la sua, per la complicità in questo abominio, nonostante il fatto che il pre rapporto delle Nazioni Unite pubblicato in agosto 2010 descrive come un probabile genocidio quello commesso nella Repubblica democratica del Congo nel 1996 e 1997?

Come accettare la propaganda ufficiale delle Amministrazioni americane del tempo, che pretendevano che gli Hutu non potessero ottenere quello che si meritavano e che i Tutsi esercitassero un legittimo diritto di vendetta? Mentre, in realtà, la versione ufficiale della storia, accolta e accettata dalla comunità internazionale, viene considerata falsa. Perché questa ipocrisia?

Signor Presidente,

Una donna del suo paese non potendo più tollerare la falsa propaganda degli Stati Uniti aveva reagito ed ecco come:

In effetti, nel 2001, Cynthia McKinney, candidato del Partito Ambientalista per le elezioni presidenziali degli Stati Uniti del 2008, ex senatore del Partito Democratico, inviato speciale di Bill Clinton nell’area dei Grandi Laghi nel 1997, scrisse a George Bush: “Sono appena tornata dalla Repubblica Democratica del Congo … Purtroppo, sono costretta a informarla che nella RDC Come in Africa, in generale, molti reati vengono commessi, a quanto pare con l’aiuto e il sostegno della sua amministrazione. Voglio dirle che la politica degli Stati Uniti è fallita nella RDC …. Il risultato è una politica africana confusa, disordinato, un continente a fuoco e la complicità degli Stati Uniti in questi crimini contro l’umanità… Vorrei aggiungere che il suo fallimento nel fermare l’invasione illegale della RDC portata dai suoi alleati, Ruanda e Uganda, ha condotto direttamente questi paesi a commettere crimini contro l’umanità in territorio congolese. “

“Ora, lei stesso chiede che il mondo chiuda un occhio davanti a questa politica scandalosa, mentre il mondo intero sa che l’Uganda e il Rwanda hanno attaccato militarmente il territorio della RDC fino all’interno del paese e non solo nelle zone di confine. Le atrocità giornaliere subite da tutti gli abitanti di questa regione sono scandalosi. Questo è il risultato di una cattiva politica degli Stati Uniti e dell’indifferenza della leadership americana. l vostri alleati Ruanda e Uganda hanno cancellato dalla carta del Congo l’equivalente dell’intera popolazione della Danimarca o del Belgio. Il loro sogno è quello di spezzettare il territorio congolese e di assumerne il controllo a vantaggio delle multinazionali estere e degli Stati Uniti che le supportano. Da oltre mezzo secolo, il popolo congolese ha subito e sofferto ogni tipo di abuso. In precedenza fu la colonizzazione belga a pretendere di portare  la “civiltà”.

Oggi, sono gli Stati Uniti che pretendono di aiutarli a vivere in “democrazia”. Per “civilizzare” i congolesi, re Leopoldo II faceva  tagliar loro le braccia. Per portare loro la “democrazia”, ​​gli Stati Uniti li lasciano massacrare. Dietro l’apparente desiderio di portare la “civiltà” e la “democrazia” ai congolesi si nasconde la necessità ricorrente di sfruttare l’enorme ricchezza mineraria del Congo, le ricchezze sequestrate dai belgi e dagli americani, a volte in silenzio e talvolta apertamente, da troppo tempo. Sono sempre state le immense ricchezze ad attirare gli europei e gli americani in Congo e ad eccitare la loro lussuria e a dimenticare gli esseri umani che abitano questo paese. Nel 1961, gli Stati Uniti avevano deciso di assassinare il leader nazionalista congolese Patrice Lumumba, per impedire ai congolesi stessi di controllare le loro ricchezze. Nel 2001, ho scoperto che alcuni paesi, tra cui gli Stati Uniti e per il Ruanda non sopportavano più Laurent-Désiré Kabila dal momento in cui aveva preso la decisione di sbarazzarsi dei soldati ruandesi che occupavano il suo paese, mentre sostituiva i partner minerari.

L’assassinio di Laurent-Désiré Kabila non fu affatto il risultato di uno sfortunato incidente. Ho avuto il tempo di rendermi conto che potentissime reti politico-mafiose si aggiravano, come avvoltoi, intorno alla ricchezza della Repubblica democratica del Congo, prima ancora della sua presa del potere nel 1997. Da allora non  sono uscite di scena …. Dopo la morte del “soldato del popolo”, “Gli Stati Uniti e alcuni paesi europei continuano a sorvegliare da vicino le ricchezze del Congo e a chiudere gli occhi sui grandi massacri commessi in questo paese. Più di 6 milioni di congolesi sono morti dal 1998, di cui più della metà sotto i colpi dei soldati del presidente ruandese Paul Kagame, il nostro tuttofare in Africa centrale. In effetti, abbiamo prove sufficienti su cosa combina il Ruanda in questa regione. Ma fino ad oggi, nessuna sanzione è stata presa per fermare la guerra e il saccheggio delle risorse naturali nella Repubblica democratica del Congo. Quando ero al Congresso, ho aiutato il gruppo di esperti delle Nazioni Unite a raccogliere una piccola parte degli elementi di prova del saccheggio della Repubblica Democratica del Congo: alla fine, il Consiglio di Sicurezza non ha adottato alcuna sanzione contro i saccheggiatori. La R.D.C. viene continuamente saccheggiata e ogni giorno, il numero di donne congolesi violentate, torturate e uccise aumenta. Questo quasi mai procura qualche sanzione contro i responsabili di queste atrocità …

Signor Presidente,

Questa lettera dall’ex senatore prova ampiamente il coinvolgimento degli Stati Uniti in crimini di guerra, crimini contro l’umanità e crimini di genocidio. Non siamo più ingenui. È per questo che vi chiediamo di prendere in considerazione, dal momento del ricevimento di questa lettera il destino del Congo e dei congolesi, in particolare, la condizione delle donne e dei bambini che soffrono i tormenti dei ripetuti attacchi degli eserciti regolari del Ruanda, dell’Uganda e del Burundi. Saremo infinitamente grati se interverrete per fermare il massacro di civili innocenti nella Repubblica democratica del Congo. Perché a che cosa servirebbe allora il premio Nobel per la pace che le è stato assegnato?

Signor Presidente,

Siamo state chiare: dobbiamo bandire l’ipocrisia praticata durante tutto il 20 ° secolo, ma ci sembra, purtroppo, di vivere nelle stesse incertezze del secolo scorso, perché gli uomini e le donne del vostro paese, come Bill Clinton, Hillary Clinton, George Bush, Dick Cheney, Donald Ramsfield, Susan Rice, Gwendell Frazer, Hermann Cohen, Madeleine Albright, Colin Powell e molti altri si sa, non ha cercato il volto di Dio, ma piuttosto essi sono sottratti al suo sguardo scegliendo di servire il male, incoraggiando gli assassini tutsi ruandesi dell’AFDL, dell’RCD/Goma, del PPRD, il CNDP, l’M23 e l’ARC a sterminare la popolazione Bantu del Kongo allo stesso modo degli indiani d’America e degli afro-americani. Questi assassini ruandesi applicano le leggi  di Lynch (linciaggio) del Ku Klux Klan strozzando i bambini, e mutilando  selvaggiamente le donne.

Come può rimanere in silenzio su questi abomini? E dove ha messo il discorso di Abraham Lincoln? L’uomo che ha posto fine alla schiavitù e liberato i neri? Quest’uomo provvidenziale era stato in grado di condividere le cose, vale a dire, aveva il senso del sacro e della nobiltà dell’umanità. Ha prestato giuramento sulla Bibbia …  dovete allora essere all’altezza della sua grandezza d’animo e di spirito.

Per questo le chiediamo, non appena riceverà questa lettera di meditare profondamente su questi due versetti della Bibbia:

1. ” Io punirò il mondo per la sua malvagità, e gli empi per la loro iniquità; farò cessare l’alterigia de’ superbi e abbatterò l’arroganza de’ tiranni. (Isaia 13:11).

2. “No, certo, il malvagio non rimarrà impunito, ma la progenie dei giusti scamperà.” (Proverbi 11:21)

Tutto quello che le chiediamo, Signor Presidente, è di dimostrare di essere un uomo amante della pace e della giustizia; in questo caso, le chiediamo di aiutare la Repubblica Democratica del Congo a ripristinare i suoi diritti più legittimi, vale a dire il recupero di tutto il suo territorio, mettendo sotto pressione i paesi responsabili dei massacri per risarcire dei danni procurati le famiglie delle vittime innocenti, perché non hanno avvocati che le assistano.

Inoltre, le chiediamo di fare pressione su Kagame e Museveni affinché mettano fine ai crimini nella Repubblica democratica del Congo.

Per noi, donne congolesi della diaspora, i leader del Ruanda, dell’Uganda e del Burundi sono minacce per la pace e la sicurezza internazionale e non capiamo come la sua amministrazione abbia potuto ricevere alla Casa Bianca uomini con le mani macchiate di sangue.

In ogni caso, noi donne congolesi della diaspora non lasceremo impuniti questi crimini, anche le nostre generazioni future chiederanno conto affinché giustizia e ricompensa dai danni subiti siano ottenuti dalla Repubblica Democratica del Congo e dal popolo congolese.

Riteniamo inoltre che l’esercito regolare del Ruanda, gli eserciti regolari di Uganda e Burundi siano “forze negative” che occupano illegalmente il nostro paese e causano morte e distruzione in seno al popolo congolese così come l’FDLR, l’M23 e altri, Interahamwe, Mai-Mai, Mbororo e altri gruppi criminali che seminano morte e distruzione in Congo.

Un giorno, terminata la seconda guerra mondiale, la comunità internazionale aveva detto: “Mai più,” oggi la stessa comunità internazionale si comporta verso le nazioni del Sud , nello specifico verso la Repubblica Democratica del Congo, peggio che i nazisti, dove stiamo andando? Dove si trova la giustizia? Dove la democrazia?

Il Ruanda non deve avere posto nel Consiglio di Sicurezza delle Nazioni Unite: Tutti i leader di Ruanda e Uganda, tra cui Kagame e Museveni dovranno essere trascinati davanti alla Corte penale internazionale come criminali comuni per crimini di guerra, crimini contro l’umanità e genocidio. Lei ha il potere di farlo perché questa è la missione affidatale da Dio.

Signor Presidente,

crediamo di averle detto ciò che pensiamo nel profondo di noi stesse, perché siamo convinte che a lei è affidata la missione della felicità del genere umano, in virtù del ruolo che occupa nel mondo di oggi.

In ragione di quanto precede, sollecitiamo la cortesia di un’audizione, per esprimere verbalmente la nostra angoscia e la nostra indignazione.

Voglia accettare, Signor Presidente, l’espressione del nostro deferente omaggio.

Londra, 14 dicembre, 2012

Per le donne della diaspora congolese

Marie-Christine Balanga

Aidez nous a faire large diffusion de cette lettre de nos mamans qui ont su exprimer la douleur qu’endurent leurs enfants.
Ir Justin Ntaboba, ambassadeur universel de la paixBenedetto XVIMessaggio per la Giornata della pace 2013: Beati gli operatori di pace


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